Depuis ces derniers mois, on constate une réduction importante de l’offre de biens immobiliers à vendre, sur le circuit. Cela provoque bien évidemment l’augmentation des prix. En dépit de la crise sanitaire, personne ne s’attend à une situation similaire. En effet, les biens immobiliers à vendre se font progressivement plus rares.

La crise sanitaire : une potentielle origine

En réalité, on a déjà constaté la diminution de l’offre des biens immobiliers, tout avant la crise sanitaire. Néanmoins, elle n’a fait qu’à favoriser les conditions existantes antérieurement. C’est en raison du changement de vision des Français qui considèrent le secteur immobilier comme une valeur sûre pour la préparation de l’avenir. De plus, la crise sanitaire a tout à fait renforcé ce sentiment.

Par ailleurs, la compétitivité dans le cadre des offres stimule inévitablement la hausse progressive du prix des biens immobiliers. Plus précisément, un bon nombre de Français sont à la recherche de l’achat. Pourtant, le nombre de biens immobiliers à vendre ne cesse de diminuer, entraînant la hausse des prix. Il est évident que les confinements sont à l’origine de l’amplification de cette tension. C’est à cause des vagues de recherche effectuée par les acquéreurs après le déconfinement. Cliquez-ici pour suivre les tendances à jour du secteur.

Le report de ventes des propriétaires en raison de l’inquiétude

Le nombre des acheteurs potentiels, visant à la concrétisation de leurs projets, ne cesse pas d’augmenter. Pourtant, les vendeurs sont beaucoup plus précautionneux à la mise en vente de leurs biens, pour des raisons bien fondées. En conséquence, l’association de ces deux concepts favorise considérablement la distance entre la demande et l’offre.

Un autre élément à ne pas prendre à la légère constitue l’impact lourd de la crise sanitaire sur l’économie française. Cela entraîne, de manière significative, l’inquiétude au sein des vendeurs. Premièrement, ils se soucient de la réduction des revenus personnels. Deuxièmement, ils n’ont pas confiance à la capacité des acheteurs potentiels à l’aboutissement de leur achat. Toutefois, les principales agences immobilières ont déclaré une réduction de plus de 10 % de l’offre de biens immobiliers à vendre. Face à la demande significative, on constate l’insouciance des propriétaires, car :

  • 35 % voient les prix du secteur immobilier trop bas.
  • 29 % s’attendent encore à une hausse
  • 35 % se soucient de la lenteur du processus
  • 26 % craignaient la vente largement inférieure au prix du marché

Ces différentes craintes ne font que d’accentuer la tension au niveau du marché. En réalité, la grande majorité des transactions sont au prix réclamé, sans aucune négociation.

La patience des vendeurs dans le choix du meilleur acquéreur

En fait, le marché de l’immobilier est entièrement entre les mains des propriétaires. Par conséquent, ils se permettent de patienter largement sur le choix du meilleur acheteur de leur bien. C’est la principale raison de la rétention des dossiers plus solides, permettant à la concrétisation de leur projet.

En outre, la réduction du nombre de crédits octroyés aux particuliers modestes favorise davantage ce phénomène. Cela s’accentue, malgré l’assouplissement depuis début 2021.