Au cours des jours passés, on entend largement parler du conflit entre la Palestine et Israël. Une situation tendue aurait évolué vers la prise d’armes massives entre les deux parties. Plusieurs manifestations ont été prévues dans la ville de Paris pour soutenir la Palestine, mais le Tribunal Administratif s’y est opposé.

Quelques détails sur le conflit armé

Au cours des années passées, on a pu profiter d’un calme assez notable dans le Moyen-Orient. Depuis 1948, ces zones spécifiques voient des tensions importantes :

  • L’État de Palestine
  • La Bande de Gaza
  • La Cisjordanie

Il y a plusieurs jours de cela, les milices israéliennes avaient entamé des mesures d’évictions de résidents palestiniens de leurs maisons.

Ceux-ci ont riposté par le biais de manifestations, qui ont été lourdement réprimées par les forces armées d’Israël. Cela a rapidement dégénéré en un échange de rockets entre Gaza et Israël. L’incident a fait élever les voix sur les réseaux sociaux, car plusieurs civils, dont de nombreux enfants, ont perdu la vie à cause de cela.

L’interdiction aux pro-Palestiniens de manifester à Paris

Des demandes de manifestations en faveur de la Palestine ont été refusées, car le Tribunal Administratif a imposé une interdiction pour cela. De telles manifestations étaient prévues pour prendre place le samedi 15 mai, et ont été planifiées par des organisations locales, dont celles musulmanes. Pour plus d’actualités portant sur les tribunaux, vous pouvez vous rendre là.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes font en sorte d’informer un maximum de personnes sur les détails de ce conflit. Beaucoup ont également pris position de manière vocale et ouverte sur le web. Ils ont par la suite souhaité faire part de leurs revendications sur la voie publique, mais ceux qui soutiennent la Palestine s’en sont vu refuser le droit.

Une prise de parti vivement critiquée

Cette décision du Tribunal Administratif n’a pas tellement plu à ceux qui souhaitent pouvoir faire usage de leur droit de se manifester. Walid Atallah fait même un appel à la France pour que celle-ci soit plus impartiale. Interdire des manifestations qui soient en faveur d’un côté spécifique peut facilement être considéré comme une prise de parti.

De plus, cet incident n’est pas sans antécédent, et la France a déjà fait une action similaire lors de violences dans la même zone en 2014. A ce moment-là, les Français qui désiraient faire des manifestations se sont également vu refuser la possibilité de faire cela.

L’appel ne se fera pas en public

Les organisations ayant prévu ces manifestations ont décidé de faire appel, et cela se fera prochainement. En revanche, il ne sera pas permis au public de voir le déroulement de l’audience. Normalement, cela devrait être possible, mais l’Etat dispose de pouvoirs assez larges actuellement en raison de l’état d’urgence sanitaire.

L’appel aura donc lieu à huis clos, sans qu’il ne soit possible pour des regards extérieurs de voir son déroulement. En cas de dénouements heureux pour ceux en ayant fait la demande, il sera possible pour les parisiens de descendre dans la rue et soutenir la Palestine, qui compte plusieurs décès civils dans son camp.