La Déclaration de Genève stipule que l’humanité doit offrir à l’enfant ce qu’elle a de meilleur. Un enfant, peu importe son origine et le niveau de vie de ses parents, mérite de bénéficier d’un bon traitement. Pour mettre en place une bonne protection, nombreux sont les organismes qui font l’effort d’agir dans l’intérêt des enfants.

Un enfant, c’est quoi ?

Le terme enfant provient étymologiquement du latin infans qui signifie « celui qui ne parle pas ». Ce terme désignait autrefois l’enfant dès sa naissance jusqu’à ses 7 ans chez les Romains. À travers les siècles et les cultures, cette notion a beaucoup évolué. Finalement, l’enfant désigne l’être humain de sa naissance jusqu’à l’âge adulte. Une conception qui était plutôt large, car d’une culture à une autre, l’âge de la majorité variait. Pour apporter plus de précision, la Convention internationale relative aux droits de l’enfant de 1989 définit le terme enfant comme un être humain qui a moins de dix-huit ans, sauf dans la mesure où la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable.

L’enfant est un être humain avec une dignité et des droits, il mérite donc d’être protégé, d’où l’intérêt des textes de protection de l’enfance. L’enfant est caractérisé par sa vulnérabilité et sa jeunesse. En pleine croissance, il va devenir adulte, mais avant ses 18 ans, il ne dispose pas encore les moyens de se protéger seuls. Les textes annonçant sa protection et ses droits ont été donc adoptés pour lui offrir une protection spécifique et un intérêt particulier.

La reconnaissance des droits de l’enfant

Le lendemain de la 1ère Guerre mondiale marque la prise de conscience des droits de l’enfant. L’adoption de la Déclaration de Genève en 1924 a ensuite eu lieu pour placer un cadre légal visant à protéger l’enfant. Sous l’impulsion de l’ONU, les efforts ont continué avec l’adoption de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959.Avec l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant, le premier texte international juridique qui se consacre sur l’ensemble des droits fondamentaux de l’enfant, la reconnaissance de l’intérêt de l’enfant et de ses droits s’est concrétisée.

Des droits humains pour protéger l’enfance

Pour protéger l’enfant en tant qu’être humain, les droits de l’enfant ont été mis en place. Comme indiqué sur firketassocies.be, ils se composent de droits humains essentiels et de garanties fondamentales :

  • Le droit à la vie.
  • Le droit à la dignité à travers la protection de l’intégrité mentale et physique.
  • Le principe de non-discrimination.
  • Le droit à une nationalité, le droit à une identité et autres droits civiles et aussi politiques.
  • Le droit à l’éducation, le droit de jouir d’un meilleur état de santé, le droit à un niveau de vie décente et autres droits économiques, sociaux et culturels.
  • Les droits individuels comprenant le droit à l’éducation, le droit de vivre avec ses parents et le droit de bénéficier d’une protection.
  • Les droits collectifs réunissant le droit des enfants handicapés, réfugiés, et issus de minorités (ou groupes autochtones).

Des droits bien adaptés aux enfants

Comme l’idée est de prendre en compte la fragilité de l’enfant, des droits humains ont été spécifiquement adaptés à l’enfant. Ces derniers prennent aussi en comptes ses besoins propres à son âge, ses spécificités ainsi que sa nécessité de développement. Intellectuellement ou physiquement, l’enfant a droit de se développer et de vivre convenablement. La satisfaction des besoins essentiels à son développement est prévue par les droits de l’enfant. On peut citer l’accès à l’éducation, à l’alimentation et aux soins nécessaires. Pour accorder une assistance particulière aux enfants et leur offrir une protection adaptée à leur degré de maturité et à leur âge, la nécessité d’un cadre protecteur devient indispensable.